La Commune

Histoire et Géographie. La Chapelle Blanche aujourd’hui

– Quelques mots sur l’histoire.

Comme cela est indiqué dans l’ouvrage « 1000 ans d’histoire en Cœur de Savoie », remonter aux origines du village et de la paroisse de Chapelle Blanche est difficile. Pendant le Moyen Age, les moines de La Chartreuse de Saint Hugon possédaient et cultivaient des terres sur l’emplacement du village actuel. En cela, ils profitaient de l’ensoleillement du site, sans équivalent alentours. Est-ce la couleur de la chapelle que les moines ont érigée en ce lieu pour y prier qui a donné son nom au village ? C’est ce que relate une plaque apposée sur le mur de l’actuel cimetière… mais cela reste une hypothèse parmi d’autres.

L’histoire de La Chapelle Blanche se distingue un peu de celle des autres communes aujourd’hui Savoyardes.

La Chapelle Blanche a en effet été liée au(Circonscription territoriale qui groupait dans les Alpes du Dauphiné plusieurs paroisses ayant des alpages et des forêts en commun). Puis, suite à la signature du traité de Turin (entre la France et le royaume de Piémont-Sardaigne) le 24 Mars 1760, les frontières sont retracées et la Chapelle Blanche devient « commune de Savoie ». En septembre 1792, le Duché de Savoie est envahi et est annexé à la France Révolutionnaire. La commune est ainsi « revenue » à la France dans le département du Mont-Blanc de 1793 à 1814. A la Restauration, en 1815, l’ensemble des communes reviennent dans le giron de la « Maison de Savoie ». Mais la conduite des affaires, depuis Turin déçoit peu à peu les habitants « des savoies ». En 1860, la population vote massivement pour le rattachement du Duché de Savoie à la France que Napoléon III avait proposé en échange d’une aide militaire au Royaume de Piémont-Sardaigne. La Chapelle Blanche est ainsi, une nouvelle fois revenue en France… mais cette fois « en Savoie ».

– La situation géographique.

Notre commune est située dans un territoire très attractif. Dans la partie Alpine de la Région Auvergne Rhône Alpes, elle est en Savoie et plus précisément dans la partie valléenne de ce Département. Elle est donc au pied de la montagne (sur les contreforts du Massif de Belledonne) tout en étant à quelques minutes des grands axes de circulations. Il est facile de joindre Chambéry (25 minutes), Grenoble (35 minutes) et aussi Genève ou Lyon et leurs aéroports. Et il est tout autant facile de se rendre en montagne y compris dans les stations parmi les plus prestigieuses d’Europe (en Maurienne comme en Tarentaise).

Le village offre donc les charmes de la ruralité avec, directement accessibles, tous les services de deux grandes agglomérations (Universités, Centres Hospitaliers, Préfecture, Musées…) auxquels s’ajoutent ceux des 3 bourgs à proximité (Val Gelon La Rochette, Pontcharra et Montmélian) qui abritent commerces, collèges, lycées, gares SNCF, médiathèque, piscines, clubs sportifs, écoles de musique, crèches, ludothèque etc.

Le village est situé sur une sorte de plateau et offre une vue très large sur 3 Massifs (Belledonne, Bauges et Chartreuse) mais aussi sur ceux plus lointains du Vercors et du Chat. La Chapelle Blanche est connue, alentours, pour son remarquable ensoleillement en été comme en hiver.

On peut donc dire que notre village de La Chapelle Blanche est très attractif dans un territoire qui l’est tout autant au sein d’une Région réputée pour son dynamisme.

– La population.

La population de La Chapelle Blanche, au recensement de 2019 est de 573 habitants. Elle est ainsi pratiquement revenue à ce qu’elle était dans la seconde moitié du XIXème siècle. En effet, elle était de396 en 1804, puis de 563 en 1837 et atteignit son apogée, 623 habitants en 1848. Puis elle a commencé à décroître (548 en 1881, 429 en 1911, 312 en 1936 et atteindre un niveau très bas puisqu’elle n’était plus que de 270 au recensement de l’année 1975 ! Depuis, elle remonte lentement depuis (324 en 1982) pour atteindre le chiffre que nous connaissons actuellement.

Ainsi, depuis plusieurs années, le village attire des familles, beaucoup venant des agglomérations ou des bourgs alentours. Mais la Chapelle Blanche a su garder beaucoup d’habitants issus de familles historiquement Chapellaines. Le résultat est un bel équilibre entre « nouveaux » et « anciens ». La population du village est à la fois attachée à ses racines et ouverte sur la modernité. Ajoutons que les nombreuses exploitations agricoles présentes font de la Chapelle Blanche un village actif et vivant, à l’opposé d’une cité dortoir…

– La commune dans son environnement administratif.

Pendant de nombreuses années, les écrits en témoignent, l’essentiel de la population vivait et travaillait au village, très majoritairement dans l’agriculture. La commune était donc le bassin de vie au sein duquel s’organisait la majeure partie de la vie sociale et la solidarité. Aujourd’hui, les choses ont changé. La Chapelle Blanche fait partie de la Communauté de Communes de Cœur de Savoie qui regroupe 41 communes. Cœur de Savoie exerce les principales compétences nécessaires aux habitants (développement économique, enfance-jeunesse, personnes âgées, assainissement, habitat, gestion des cours d’eau, environnement, transport, déchets…). La Commune a conservé la compétence scolaire, l’état civil, l’urbanisme (la commune est dotée d’un PLU) , la gestion de l’eau pluviale et l’entretien de ses équipements ainsi que celui des voies communales. Le Département entretient les voies Départementales nombreuses dans le village. Un syndicat intercommunal gère la distribution de l’eau potable. Comme toutes les communes des agglomérations de Grand Lac (autour d’Aix les Bains) et de Grand Chambéry celles de Cœur de Savoie dont la Chapelle Blanche sont réunies au sein de « Métropole Savoie » syndicat qui porte le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) document de planification pour les 20 prochaines années dont la révision a été approuvée en Février 2020. Ce SCOT prévoit un fort développement lié à l’attractivité du territoire et propose un ensemble d’orientations pour organiser ce développement de façon durable, en préservant le foncier naturel et agricole, les ressources énergétiques etc.

Le choix des élus est donc de coopérer le mieux possible, de façon responsable, aux travaux et réflexions de l’ensemble de ces structures qui complètent l’action de l’équipe municipale au sein du village.

Que voir à la Chapelle Blanche ?

La Chapelle Blanche était située sur une voie Romaine. Celle-ci passait par l’actuel Chemin des Anes. – – Une stèle fut trouvée sous l’autel lors de la démolition de l’église en 1853. Elle est aujourd’hui visible dans le petit jardin à côté de la Mairie et porte une inscription qui signifierait « A Julia Vera , fille de Quintus, prêtresse d’Auguste. Sa fille Maximilia a fait élever ce monument par son testament ».

– Un bas-relief dédié à Saint Hugues d’Avalon est dressé à gauche devant l’entrée de l’église. Il fut érigé en 1963 et montre que le village a longtemps appartenu au mandatement d’Avalon donc au Dauphiné. La Tour d’Avalon au-dessous du village de Saint Maximin est d’ailleurs visible depuis La Chapelle Blanche.

– Le Stèle dédiée à Amélie GEX poètesse Savoyarde née à La Chapelle Blanche le 24 octobre 1835 autrice de « Contes et chansons populaires de Savoie ». La stèle est située le long de la rue Amélie Gex au croisement de l’avenue de La fontaine. La maison natale d’Amélie Gex est sis chemin du poète près du hameau de Plan Pinet.

– Les bassins et fontaines témoignent d’une période où l’approvisionnement en eau était déjà une préoccupation pour les habitants et leur activité d’élevage. Ils datent des années 1830 notamment après une forte période dé sécheresse et sont visibles au centre du village et dans les différents hameaux.